page rédigée par Philippe
Reconnu mondialement pour la préservation et la richesse de sa biodiversité,
ce petit pays d’Amérique centrale nous fait passer au vert, au cœur d’une végétation luxuriante. Les animaux sont ici protégés, il est donc fréquent de les voir ou de les entendre.
Nous avons principalement visité le nord du pays, de la côte caraïbe à la côte pacifique, en passant par les volcans en son centre. Un road trip en famille que nous avons beaucoup aimé malgré quelques déceptions. On vous raconte ci-dessous notre périple et nos impressions.
Découvrez notre itinéraire au Costa Rica sur la carte interactive de notre tour du monde avec
Vous pouvez télécharger notre road book en cliquant ici !
Vous y trouverez nos grandes étapes au Costa Rica, hébergements et activités envisagées ;-)
Infos pratiques
Hola !
Langues
Espagnol
Monnaie
Colon Costaricain
Fuseau
- 7 heures
Taille
5,2 millions d'habitants
Le Costa Rica est un pays relativement petit, et il offre de nombreux points d’intérêts sans faire de longues heures de route. On peut se déplacer en transport en commun mais le réseau de bus n’est pas très dense, nous avons donc opté pour la location d’une voiture, plus précisément d’un 4x4 et on le recommande car certains endroits sont accessibles par de la piste qui peut le nécessiter.
Nous sommes passé par l’agence francophone ToutCostaRica qui a été très efficace et attentionnée pour notre location. On recommande ! Ils proposent aussi des hébergements et une carte de réduction pour accéder aux parcs qui semble très intéressante (nous ne l’avions pas souscrite, peut être aurions-nous dû).
Concernant la circulation, il ne faut pas être surpris si les temps de trajets sont plus longs que prévu, il est courant que des travaux, un accident ou un évènement météorologique crée d’importants ralentissements pouvant transformer un trajet d’1h30 en 3h. Il est donc raisonnable d’anticiper, no stress, "pura vida".
On ne va pas se mentir, le Costa Rica est une destination relativement onéreuse, beaucoup de choses sont à prix équivalent à la France. On sent le poids du tourisme américain, notamment parce qu’à chaque règlement on nous demande si l’on souhaite payer en dollars ou en colones (en colones biensûr ;-).
Tout se règle facilement par carte bancaire, nous n’avons donc pas retiré beaucoup d’argent liquide. A noter que tout est payant ici, dès que l’on veut voir quelque chose, comme une cascade en pleine nature, c'est prétexte à faire chauffer la carte bancaire : parking, entrée. On finit par s’y habituer.
Attention les entrées dans les parcs nationaux sont payantes et limitées en nombre de personnes par jour. Il est donc vivement recommandé d’acheter ses entrées quelques jours avant sur le site officiel Sinac.
Ici on parle en espagnol, mais on peut facilement parler en anglais si besoin. On croise beaucoup de touristes français. La devise « Pura Vida » (qui signifie pure vie) est couramment utilisée et affirme un mode de vie plutôt cool, profitant de l’instant présent.
Le Costa Rica est la deuxième étape de notre tour du monde, il n’a pas été un coup de cœur comme la Colombie, notamment parce qu'il a manqué d'authenticité, mais il reste une superbe expérience de voyage avec de belles découvertes.
Notre itinéraire sur 3 semaines est le suivant : San José / Tortuguero / Sarapiqui / Arenal / Tenorio / Samara / Monteverde / Manuel Antonio / San José. (retrouvez-le sur la carte Polarsteps)
On a eu des coups de cœur pour Tortuguero, Tenorio et Samara, chacun dans 3 régions différentes (Caraïbes, Centre et Pacifique) qui sera le découpage de notre récit ci-dessous ;-)
La côte Caraïbe
Nous ne serons clairement pas exhaustif concernant la côte Caraïbe puisque nous n’en avons vu qu’un tout petit bout, celui du parc national de Tortuguero, qu'on a adoré. Nous n’aborderons donc pas le reste de la côte qui mérite probablement d’être visitée, notamment les alentours de Cahuita.
Tortuguero
Nous avons eu un coup de cœur pour ce village coincé entre la côte Caraïbe et la mangrove du parc national. S’y rendre est déjà une expérience puisque Tortuguero n’est accessible que par voie fluviale, il n’y a d’ailleurs pas de véhicules motorisés dans le village, on se déplace à pied ou à vélo.
Tortuguero est notre première étape après San José (la capitale). Nous avons fait le choix de nous y rendre par les transports en commun pour réduire le budget de location de voiture, sachant que la location est inutile durant notre séjour à Tortuguero (la voiture reste sur un parking).
Pour s’y rendre, il faut prendre un premier bus en direction de Cariari, puis un second bus en direction de La Pavona. Il est important de repérer les horaires en amont et de prendre de la marge en cas de retard. Un bus tôt le matin à San José est donc nécessaire. Arrivé à l’embarcadère de La Pavona, on prendra un bateau qui serpentera à travers la jungle pendants 45 minutes avant d’arriver à notre destination. Ce trajet est déjà une découverte, on y croisera notamment un crocodile se reposant sur le rivage.
On séjourne à l’Acari Garden, un joli guesthouse avec beaucoup de végétation, des hamacs et une cuisine commune, l’occasion de rencontrer d’autres voyageurs, on adore ;-). Notre hôtel donne sur le terrain de foot, ce dernier prend vie tous les soirs à l’approche du coucher de soleil. Les animaux se promènent parmi nous, sans bouger de notre hamac on a pu voir un singe hurleur et deux toucans juste au-dessus de nous, dans les arbres.
De là, on peut se rendre à la plage de sable noire pour se promener et tremper les pieds. La baignade n’est pas recommandée en raison des courants et de la présence de requins. Cette plage est un lieu mondial de nidification des tortues et l’on trouve de nombreuses excursions pour les approcher, mais nous ne l’avons pas fait. On trouve aussi facilement des excursions nocturne pour observer les animaux.
De l’autre côté, nous avons accès à la mangrove et au parc national que nous pouvons visiter à pied ou en bateau. On fait le choix d’une excursion en canoé avec un guide, le principal intérêt étant l’approche silencieuse et respectueuse de la faune environnante.
Nous sommes 8 sur le canoé, et ce sont les touristes qui rament ;-) On a adoré cette excursion qui nous fait pénétrer au cœur de la jungle, avec ses sons et son ambiance. On croisera des iguanes, des oiseaux, un lézard en forme de feuille mais aussi un caïman.
Le village de Tortuguero est quant à lui très agréable, à la nuit tombée les rues sont vivantes aux abords des bars et restaurants. L’accès à la plage est rapide pour se promener au son des vagues, les pieds dans le sable avec quasiment personne à perte de vue. Tortuguero est un lieu à la fois reposant et saisissant !! Notre étape coup de cœur au Costa Rica.
Après trois nuits, on fait le trajet inverse jusque Guapiles (on ne retourne pas jusque San José) où nous récupérons notre voiture pour explorer les trésors du Costa Rica !
Le centre du pays
San José
Capitale du Costa Rica comptant 340 000 habitants, San José est une étape quasi incontournable si vous arrivez par les airs. On profitera d’y être pour visiter la ville sur une journée pleine, elle est sympa mais sans exception. On se promène en son centre, déambule au marché. La ville est vivante mais n’a pas beaucoup de cachet en dehors de quelques bâtiments. Les parcs manquent clairement de verdure.
On séjourne au SeCRT, une tour s’élevant au-dessus des autres avec plusieurs espaces offrant des services et différentes ambiances, très originales. La décoration du hall d’accueil donne le ton, notre chambre au 20e étage offre une magnifique vue sur la ville, une belle surprise pour les filles en arrivant. Le lendemain on se lance à la découverte d’autres étages, l’un propose une piscine et une salle de sport, un autre étage offre plusieurs espaces de détente ou de coworking avec des décorations très originales, on adore. A un autre étage on découvre une salle de cinéma, si vous arrivez les premiers c'est vous qui choisissez le film, et la langue ;-). Pour finir le rooftop nous projette en bord de mer avec son sable et son ambiance caribéenne.
Une autre activité amusante et enrichissante qui a beaucoup plu aux filles, c’est el museo de los niños (le musée des enfants). Ce n’est pas très loin du centre de San José, ici on découvre de nombreux univers pour apprendre plein de choses de façon très ludique. C’est un peu comme la cité des sciences à Paris, mais adaptée aux enfants. Cela nous a coûté 20€ pour nous quatre et on a adoré !
Sarapiquí
Nous n’avons que peu exploré cette région réputée pour sa nature luxuriante car nous n’avions pas prévu d’y passer. ToutCostaRica nous ayant livrer la voiture à Guapiles plutôt qu’à San José, cela nous a évité un détour inutile.
Nous avons dormi dans un corps de ferme au cœur de la nature. Magnifique !! La nuit on entend les singes hurleurs, visiblement ils ne sont pas loin. Effectivement, au réveil on en aperçoit dans un arbre juste au-dessus de notre maison, ils ne sont pas très grands, tout noir, c’est assez surprenant de les voir hurler aussi fort et aussi rauque alors qu'ils ne sont pas si grands que ça.
Le lendemain on poursuit notre route en direction du volcan Arenal, en chemin on s’arrête à la Finca Sura, une ferme agro écologique ouverte aux touristes accessibles par de la piste. Notre guide à la fois solaire et passionné nous délivre des explications sur la culture de l’ananas, du gingembre, du café de bien d’autres choses.
Il nous parlera aussi de son pays, on le sent passionné !! On y goutera le meilleur ananas de notre vie, frais, fruité et juteux. Même Zoé qui n’aime pas l’ananas en redemande. On finira par un déjeuner sur place, succulent, en compagnie de colibris et d’iguanes faisant bronzette près de l’étang. Cet après-midi nous a coûté 55€ incluant le déjeuner.
Arenal
On arrive à La Fortuna, ville étape pour visiter les alentours du volcan Arenal. On se pose dans une jolie cabane à l’écart de la ville, elle est parfaite : une vue incroyable sur le volcan, pas de vis-à-vis, deux chambres et un grand jardin où l’on peut observer de nombreux oiseaux, notamment des colibris et des toucans.
Près de notre cabane on se baignera dans une jolie rivière petite avec une cascade naturelle, vous la trouverez sous le nom "El Salto" car il y est installé une corde pour se lancer à l'eau depuis les hauteurs. C'est gratuit (ce qui est rare au Costa Rica), on donnera juste un pourboire pour le parking !
Ici, de nombreuses randonnées sont possible, plus ou moins longues, plus ou moins difficiles. Nous choisissons Mirador el Silencio, un parc privé avec une randonnée de niveau modéré au cœur d’une forêt semi-primaire. On ne croise pas d’animaux en dehors de fourmis coupe-feuille qui amusent beaucoup Zoé, on entend quand même les singes hurleurs, leur portée peut atteindre 2km.
Le cadre forestier est superbe et arrivé au belvédère (Mirador) on découvre un superbe panorama sur le volcan Arenal. On a de la chance, il est entièrement découvert !! On poursuit notre randonnée vers la coulée de lave de 1969, c’est là que cela devient un peu plus rude mais cela vaut le coup, le noir des pierres volcaniques tranchent avec le vert de la végétation. Le vent souffle, on ne restera pas longtemps.
On a beaucoup aimé cette randonnée, d’autant plus qu’elle n’est pas très fréquentée, c’est appréciable.
Le lendemain on se rend aux Kalumbu Hot Springs, des sources chaudes transformées en parc aquatique. Si notre première intention était de nous rendre aux sources chaudes gratuites, nous avons changé nos plans pour faire plaisir aux filles et la surprise fut réussie, c’est une de leur meilleure journée.
On s’est rendu à l’ouverture (9h), c’est génial il n’y a personne. Les toboggans n’ouvrent qu’à 10h, en attendant on se baigne dans la source chaude à 40°C, entouré de végétation de de cascades artificielles, nous aussi on apprécie ;-). A 10h Jade et moi serons quasiment seuls pour profiter de divers toboggans (pas alimentés par les sources chaudes), dont certains se descendent avec des bouées. On a eu de bons moments de rigolades. Il y a aussi un espace pour les petits avec des toboggans et jets d’eau chaude.
Notre ticket comprend le déjeuner (buffet), ce qui nous coûte 65€ pour nous quatre. Voilà une belle journée détente et fun qui ravi tout le monde !!
Tenorio
On poursuit notre road trip un peu plus au nord, direction le parc national du volcan Tenorio. On a réservé notre entrée dans le parc sur le site Sinac quelques jours avant. On dort dans un camping dans les montagnes, dans une cabane construite en dur. Le cadre est superbe. La route pour s’y rendre nous fait sortir des sentiers battus, avec un peu de piste, on aime !
Le lendemain on se rend à l’entrée du parc Tenorio et du Rio Celeste à 9h pour débuter une randonnée de 4 heures en direction du Rio Celeste, réputée humide et glissante alors on s’équipe en conséquence. Ce fut notre plus belle randonnée, la forêt est dense et le vert tranche avec le marron foncé du sol et des arbres. On croise des coatis (cousin des ratons laveurs), une vipère venimeuse (on ne l’aurait pas vue si on ne nous l'avait pas montré).
La surprise se trouve aux deux tiers de la randonnée avec une magnifique cascade bleu turquoise. C’est le Rio Celeste. La légende dit que lorsque dieu a fini de peindre le ciel il a nettoyé ses pinceaux dans cette rivière, c’est tellement beau, on reste émerveillé devant ce spectacle naturel. Oui parce que l’autre explication est le résultat des émanations de souffre du volcan lui donnant cette teinte extraordinaire.
On poursuit la randonnée un peu plus loin pour atteindre le point de croisement entre la rivière claire et celle chargée en souffre, la limite est très nette, puis le souffre prend le dessus et colore toute la rivière. Cette couleur turquoise en plein cœur d’une forêt verte et luxuriante n’est pas sans nous rappeler les lacs de Plitvice en Croatie, mais c’est différent, l’ambiance n’est pas la même.
Le parc de Tenorio et son Rio Celeste est un coup de cœur.
Monteverde
Parmi les les parcs plus connu du Costa Rica, il y a Monteverde, la montagne verte, aussi surnommée la forêt de nuages. Ce parc est la majorité du temps couvert d’une brume offrant un climat et une biodiversité spécifique. On lit que c’est un incontournable alors on s’y rend également ;-)
En provenance de la côte pacifique (Samara), la route est très atypique, on a eu de la piste en altitude (là le 4x4 est nécessaire) et des routes offrant des panoramas incroyables sur les montagnes. On adore découvrir un nouveau paysage après chaque virage.
Le village de Santa Elena à l’entrée du parc national est charmant mais très touristique. On dormira à l’extérieur, dans une cabane au cœur de la forêt. Expérience incroyable, des dizaines de coatis se promènent sous notre terrasse, un raton laveur nous rend visite, curieux de voir de la lumière il pointe son nez à notre baie vitrée, et la nuit on aura un spectacle de luciole (impossible à photographier ou filmer). Le lendemain matin, Zoé repère un toucan dans un arbre au-dessus de nos têtes. On adore notre cabane !!
Il y a plusieurs parcs au sein de Monteverde, dont les plus connus avec leurs ponts suspendus et tyroliennes, c’est aussi les plus touristiques. Nous nous sommes tournés vers Curi Cucha, sur les recommandations de voyageurs que l’on a croisé à Samara. Notre guide francophone Rafael nous fera découvrir avec passion la faune et la flore qui nous entoure.
On n’aura pas le côté mystique de la forêt dans le nuage, ce matin le temps est très clair. L’avantage c’est que la visibilité est meilleure. Globalement, comme dans les autres parcs, on n’a pas vu beaucoup d’animaux, mais l’expérience reste riche d’enseignement, on apprend notamment comment se développe le figuier étrangleur.
Nous n’avons pas eu la chance de croiser de Quetzal resplendissant, l’oiseau emblématique de ces montagnes, mais nous avons eu la chance de voir et d’entendre un oiseau cloche dont le son interpelle dès le premier cri, ainsi que son apparence avec ses moustaches. Il est assez rare de le voir, d’ailleurs le guide a tout arrêté dès qu’il l’a entendu.
La côte Pacifique
Samara
Nous avons fait une pause de 3 jours dans ce village balnéaire située sur la côte pacifique dans la province du Guanacaste. Coup de cœur pour ce petit coin de paradis. Nous séjournions dans un petit hôtel sur la plage, les pieds dans le sable, parfait pour un moment de douceur au milieu de notre séjour.
La plage de sable blanc bordée de cocotiers donne accès à une mer chaude, les vagues ne sont pas très grosses, il n’y a quasiment pas de courant, c'est l'idéal pour les baignades en famille. La plage est très grande et offre beaucoup d’espace, on peut même se retrouver seul le matin et se promener en toute quiétude.
Comme beaucoup d’autres villes de la côte pacifique, la plage de Samara est idéale pour s’initier au surf, nous avons donc pris nos premiers cours moi et Jade. Après quelques consignes et techniques apprises sur la plage, on prend nos longboard sous les bras à l’assaut de l’océan et rapidement on surfera nos premières vagues, la sensation est exaltante, c’est le kif !
L’avantage c’est que notre forfait nous donne un accès illimité aux planches durant 5 jours, pour continuer à nous exercer dès que l’envie nous chatouille ;-) Zoé découvre les sensations de la glisse avec un bodyboard, et elle en redemande !
Samara est une belle parenthèse, un cadre idyllique, on s’y sent bien du matin au soir.
Manuel Antonio
Voici l’étape la plus au sud de notre road trip, direction le fameux parc national de Manuel Antonio. Il est réputé très touristique (c’est le cas) mais aussi l’un des parcs où la concentration d’animaux est la plus importante, donc facile de les observer (cela ne nous a pas marqué). Attention, ce parc est pris d’assaut, il est impératif de réserver son entrée sur le site Sinac quelques jours avant. Autre point de vigilance, vous verrez des agents vous orienter vers des parkings près de l’entrée du parc, ce ne sont pas les parkings officiels, vous y paierez le même prix mais aurez 10 minutes de marche en plus. Les agents se montrent agressifs lorsque l’on poursuit notre route, avec de sifflets comme marque d’autorité, heureusement nous avions lu cette arnaque par d’autres voyageurs alors on poursuit et on trouve le parking officiel bien plus près. Si nous n’avions pas été informé, on se serait fait avoir.
Pour commencer, le parc de Manuel Antonio n’est pas si petit que ce que l’on peut lire parfois, il y a de quoi s’y promener toute la journée sans problème. La végétation est bien préservée, l’espace boisé est assez joli, on peut randonner vers un belvédère offrant une jolie vue sur la côte sauvage du parc. Une autre courte randonnée nous emmène vers une cascade, malheureusement elle était sèche quand on s’y est rendu (on aurait dû se renseigner en chemin).
Nous n’avons pas pris de guide, dans ce parc il y a des groupes de touristes avec un guide tous les 20 mètres, s’ils repèrent un animal vous pourrez aussi le voir (sauf s’ils sont tous petits). Nous n’avons vu que très peu d’animaux dans le parc, les guides montrent beaucoup de petits insectes. Vous verrez autant d’animaux à l’extérieur du parc, notamment les singes capucins qui sont partout. Nous avons quand même pu voir des paresseux, perché assez haut dans les arbres, des singes écureuils, des daims et un pécari (un cochon sauvage) se promenant dans la forêt.
L’autre point fort du parc c’est son littoral, la côte est magnifique d’autant plus qu’elle est bien préservée. On se rend d’abord vers une petite plage assez sauvage où l’on se pose et on trempe les pieds, mais la mer est un peu agitée. On observera ici ô combien les singes sont malins lorsqu’ils ouvrent les sacs des touristes peu attentifs pour y dérober des victuailles. Il faut rester sur ses gardes ;-).
Les plages les plus connues sont celles sur le bras de terre en direction de la presqu’ile qui fait la beauté aérienne du parc. Beaucoup de touristes se rendent ici, certains même ne viennent que pour la plage, il faut dire qu’elle est très belle, bien que très prisée. Près de cette plage se trouve un lieu de restauration, des sanitaires et des douches. On mange dans une grande cage pour se protéger des singes, d’ailleurs il est interdit d’emporter à manger dans le parc en dehors de produits secs emballés (paquet de gâteau / chips…), une fouille a lieu à l’entrée.
Parmi l’importante offre de restauration, nous avons testé le fameux El Avion pour son cadre original, le rapport qualité prix y est correct pour un établissement relativement réputé. L’expérience est sympa et la vue est superbe, malheureusement nous n’avons pas pu bénéficier du coucher de soleil en raison d’un voile nuageux à l’horizon.
Je ne peux pas vous parler de Manuel Antonio sans vous parler de l’anecdote qui a le plus marqué notre tour du monde : on s’est fait cambrioler par les singes !!
Nous séjournions près de l’entrée du parc, dans la ville de Quepos, une maison au cœur de la végétation, les commentaires des précédents voyageurs étaient unanimes, on voit des singes le matin ! Premier petit déjeuner pris sur la terrasse, il aura fallu attendre à peine 10 minutes pour voir arriver les singes capucins, et on comprend pourquoi, ils sont intéressés par la nourriture et ils semblent bien connaitre les lieux. Rapidement ils deviennent nombreux, au point d’impressionner les filles qui se réfugient dans la maison.
L’après-midi on part en balade, on ferme bien toutes les fenêtres et porte, mais en rentrant on constate que plusieurs aliments ont disparu : œufs, mangues, bananes, paquet de gâteaux, sachet de pain de mie, etc. Notre premier réflexe est de vérifier nos affaires personnelles, ouf il ne manque rien. On doit avouer qu’on ne soupçonnait pas les singes avant d’avoir constaté que la petite fenêtre coulissante de la cuisine était ouverte, nous ne l’avions pas verrouillée. On jette un coup d’œil à l’extérieur et on y trouve le sachet de pain de mie et autres emballages, c’est alors que l’on a compris qui étaient les auteurs du larcin !!
On en rigole avec notre hôte qui nous sort une conclusion à l’image de notre séjour au Costa Rica :
« Welcome to the jungle ! »
Si vous avez apprécié le récit de notre voyage au Costa Rica, n'hésitez pas à nous en faire part ci-dessous, cela nous fera plaisir de vous lire. Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire ;-)