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Japon

2 semaines en avril 2016

Lieux

explorés

page rédigée par Philippe

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Le pays du soleil levant à quelque chose d’intriguant et de fascinant, à la fois dans le futur et dans le passé, éloigné et pourtant familier, culturellement très différent alors qu'il nourrit notre quotidien. 

Le Japon est un parfait mélange de modernité et de traditions, un cocktail savoureux, bien dosé, stimulant et rempli de douceur.

Le Japon est une expérience à vivre, un paradoxe riche de sa diversité par l’effervescence de ses villes et d’extravagances surprenantes, par la douceur de ses paysages et de sa population, par son histoire et ses traditions ou encore par sa gastronomie.

On vous raconte notre carnet de voyage, notre itinéraire, nos impressions, nos conseils. Un voyage itinérant réalisé en couple en 2016.

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Infos pratiques

おはよう

Langue

Japonais

Monnaie

Yen Japonais

Fuseau

+7 heures

Taille

125 millions d'habitants

2x la France

Le Japon est un pays très accueillant, on s’y est senti un peu comme chez nous et non comme des touristes, parce que les Japonais sont particulièrement respectueux et gentils. On nous avait lu qu’un japonais peut rater son train pour vous aider à trouver le vôtre si vous semblez perdu en gare… ce n’est pas un mythe, nous l’avons vécu !

Le Japon est un pays très propre, vous ne verrez aucun déchet dans les rues malgré qu’il n’y ai pas non plus de poubelles publiques, ils s’autogèrent… là où en France on multiplierait les poubelles pour plus de propreté, une véritable différence culturelle qui pose question.

C’est un pays très moderne où, paradoxalement, l’argent liquide est le seul moyen de paiement, oubliez votre carte bancaire. Et les billets on les respecte, pas question de les plier ou de les froisser, on les conserve donc dans une grande pochette. On vous conseil néanmoins de vous procurer une carte Suica à votre arrivée (cela a peut-être changé depuis 2016 ?), c’est une carte prépayée magnétique multi-usages qui sert principalement à régler les frais de transports (même les bus à Kyoto), mais également à payer dans un grand nombre de commerces partenaires. La carte Suica fait office de porte-monnaie électronique, et comme l’espèce est reine, on ne peut la recharger qu’avec des billets.

Le Japon est une destination onéreuse, principalement pour se loger et se déplacer. Se nourrir et se divertir est relativement abordable. De fait nous nous sommes organisé longtemps en avance et avons tout planifié nous-même ce qui a permis de réduire de quasiment 50% le coût de notre séjour.

Les japonais sont ordonnés, c’est très différent de notre culture latine. L’exemple frappant dès l’arrivée à l’aéroport ce sont les queues en file indienne au pied de l’escalator, à l’entrée des rames de métro. Pas de bouchons, pas de bousculades, pas d’énervement, et au final tout le monde y gagne car tout est plus fluide. On pourrait se sentir contraint par cette organisation imposée mais dans les faits on entre vite dans le jeu car c’est bénéfique à tous les niveaux. On redécouvre le sens de « vivre en société ».

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Circuler au Japon est facile, nous avons tout fait en transport en commun, le réseau ferré est très dense et réglé comme une montre suisse, à la seconde prés. Aller dans une gare ferroviaire au Japon est une expérience à part entière.

Lorsque l’on prend le bus ou le métro, il n’y a pas de ticket unitaire comme chez nous, on paye en fonction de la distance parcourue. Dans les bus, vous réglerez en liquide le montant exacte lors de la descente, il faut donc être très attentifs au tableau indiquant le montant en fonction de votre arrêt de montée et de descente. En cela la carte Suica est d’une grande utilité car on passe sa carte en entrant dans la station au départ (ou dans le bus), puis une deuxième fois en ressortant à l'arrivée. Quels que soient les compagnies et rails utilisés, le montant exact du trajet sera automatiquement débité de la carte, et indiqué sur l'écran de contrôle du tourniquet.

Il est assez facile de s’orienter, tous les panneaux sont traduits en anglais et les japonais parlent pour la majorité anglais. Pour ce qui est de la langue japonaise, vous pouvez aisément apprendre les mots essentiels et vous faire comprendre. Contrairement à la Chine, il n’y a pas d’intonations, si vous lisez du japonais vous pouvez vous faire comprendre. Les 2 subtilité majeures dont je me souvienne est que les « U » se prononcent « OU » et les « R » se prononcent « L ».

Concernant les hébergements, ils sont petits et chers, mais bien conçus et finalement suffisants pour dormir avec le confort des futons. La propreté est de rigueur et on apprécie le luxe des toilettes japonaises avec une lunette chauffée, un jet d’eau réglable et à température ambiante et même la possibilité de mettre une musique d’ambiance ! Nous avons principalement réservé via AirBnb, malheureusement nous n’avons pas réussi à aller chez l’habitant car les offres sont rares. Culturellement les japonais n’accueillent pas chez eux, même les amis ils les retrouvent à l’extérieur.

Pour les petites courses d’appoint, on trouve un peu partout des épiceries ouvertes 24h/24. Finalement, avec un peu de préparation en amont, c’est facile de voyager au Japon, reste plus qu’à profiter de ce magnifique pays ;-)

Tokyo

Une ville ? … Non, une mégalopole immense, le constat est saisissant en la survolant avant d’atterrir, la ville est à perte de vue. On peut aussi se rendre compte de l'immensité urbaine en prenant de la hauteur depuis l'observatoire de la Tokyo Skytree, accessible à pied depuis le quartier Asakusa. Vous pouvez prendre un ticket pour le Tembo Deck qui culmine à 350 mètres, ou pour le Tembo Galleria (450 mètres). Nous n’avons pas trouvé l’expérience intéressante car la tour est tellement haute que la vue manque de relief.

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Nous avons consacré 3 jours sur Tokyo, on s’est donc concentré sur quelques quartiers emblématiques : Ueno, Odaiba, Asakusa, Akihabara, Shinjuku et Shibuya.

Le quartier d’Ueno a pour principal intérêt son parc, grand, verdoyant, apaisant. Nous sommes arrivés à Tokyo durant le Hanami, une tradition majeure du Japon, fin mars début avril, invitant à la contemplation des Sakura, les cerisiers en fleur. Quel spectacle ! Les japonais se retrouvent le soir sous les cerisiers, sur de grandes nattes pour prendre un de verres, jouer aux cartes, etc. Il y a comme une ambiance de guinguette, avec une décoration lumineuse. Le décor est féérique, surtout quand les pétales commencent à tomber, comme une neige dans un climat doux qui offre une ambiance surréaliste. Nous avons visité ce parc accompagné d’un guide bénévole, une excellente introduction pour découvrir la culture japonaise. Il y en a plusieurs à Tokyo, c’est une manière pour eux de travailler une langue étrangère, ou de se préparer à des métiers du tourisme. Immersion immédiate dans la street food japonaise au coeur du parc, on adore autant l'ambiance que le goût !

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Pour découvrir la culture ancienne japonaise, rendez-vous dans le quartier d’Asakusa, un quartier traditionnel avec sa rue bordée de bâtisses anciennes, de lanternes en papier avec au bout le temple Senso-Ji que vous pouvez visiter gratuitement et un parc magnifiquement paysagé. C’est une première immersion culturelle qui a pour défaut d’être touristiquement très concentré. A faire si vous ne restez pas longtemps au Japon, ou ne restez que sur Tokyo. Si comme nous vous séjournez plusieurs jours, d’autres temples et quartiers seront plus intéressants.

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A 7 arrêts de métro d’Asakusa, tout près d’Higashi-Ginza Station se trouve un magnifique théâtre populaire japonais, le Kabuki-Za, qui se caractérise par un mélange de chant, de danse et d'habileté technique. Tous les personnages sont joués par des hommes (ce qui inclus aussi les personnages féminins), qui arborent d'ailleurs un maquillage très élaboré. Une pièce de Kabuki dure environ 4 heures, et se compose de plusieurs actes. On peut assister à un seul acte qui dure environ 45 minutes, pour cela il suffit de se rendre le jour J (sans réservation) dans le bureau situé sur le côté gauche de l’entrée principale et de demander un Single Act Ticket (~ 1 000 ¥, soit 7 €). Un instant culturel qui en vaut le détour.

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Tokyo attire le monde entier aussi pour sa modernité, son effervescence et son côté kawaii (mignon) ! Quelle surprise que de trouver en ville des barrières de sécurité provisoire dont les pieds sont roses et arborant fièrement une illustration d’Hello Kitty. Nous avons aussi vue des lapins roses circuler sur des karts au milieu des voitures. Tout cela est normal, bienvenu au Japon ;-)

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Depuis les quartiers d’Asakusa ou Ueno, vous pouvez vous rendre à Odaiba, une île divertissante au cœur de la ville. Vous y découvrirez une grande roue, un espace Sega (jeux vidéos), une statue géante et animée de Gundam (robot bien connu des amateurs d’animations japonaises), des Onsen (bains chauds) un observatoire sur la Fuji TV ainsi qu’une statue de la Liberté avec un pont en arrière-plan qui mettrait le doute à vos amis qui vous suivent sur les réseaux sociaux que vous êtes bien au Japon. Ce quartier est très photogénique la nuit tombée.

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Si l’on poursuit dans le monde du divertissement et si vous êtes fan, ou même amateur, de la culture électronique japonaise, alors il est incontournable de vous rendre à Akihabara, un quartier très coloré à la tombée de la nuit. On rentre dans l’univers des jeux vidéo et des films d’animation avec des immeubles entiers dédiés à des salles d’arcades ou encore des magasins de figurines. L’expérience des salles d’arcades est à l’image du Japon, surprenante, on peut voir des personnes en costume et cravate ajustée, s’approcher avec beaucoup de sérieux d’un jeu, poser avec élégance son attaché case, s’installer devant une arcade et se transformer en une toute autre personne dès lors qu’elles ont posées les mains sur les boutons, révélant souvent une dextérité surprenante. Nous aussi on a joué et on a passé un bon moment.

Dans ce quartier on peut apercevoir des jeunes filles habillées en soubrettes plutôt sexy, ce sont les serveuses des Maid’s Café. Les consommations y sont, paraît-il, relativement onéreuses, ces serveuses vous tiennent compagnie et peuvent jouer avec vous. Attention elles n’apprécient pas d’être prises en photo dans la rue.

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On prend ensuite la Yamanote Line (une ligne de métro circulaire qui passe par les principaux quartiers de Tokyo) en direction de Shinjuku dont la gare est la plus grande de Tokyo, une véritable fourmilière où étonnamment tout est fluide. A la sortie de la gare se trouve le quartier populaire Omoide Yokocho, à l’architecture plus traditionnelle. En remontant vous arriverez au quartier nocturne de Kabuchiko qui recèle de nombreuses discothèques. Ce quartier, connu pour être l’un des derniers bastions de la mafia japonaise, est très photogénique de nuit avec toutes ses enseignes lumineuses. Pour vous ressourcer, nous vous conseillons à proximité l’immense parc de Shinjuku (payant) qui est un havre de paix, paysagé selon les traditions ancestrales, c’est magnifique.

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Pour finir, le quartier emblématique du Japon, temple de la mode, connu pour son immense carrefour où les piétons affluent par centaine telle une vague submersive dès lors que les voitures s’arrêtent, je nomme le quartier de Shibuya. Pour celles et ceux qui connaissent Times Square à New York, et bien Shibuya y ressemble, sauf qu’ici les publicités sur les écrans géants sont accompagnées de sons, une folie urbaine ! Vivez cette fameuse traversée du carrefour, c’est une expérience surprenante. Pour commencer, vous attendez sur le trottoir avec sur celui d’en face des dizaines d’autres personnes prêtes à vous affronter. Lorsque le feu piéton passe au vert, on se lance à l’assaut du trottoir d’en face prêt à en découdre, et finalement la rencontre est tellement fluide et facile qu’on en redemande ;-). Pour observer ce flux d’individus d’en haut, rendez-vous au Starbucks, prenez un café et installez vous face à la baie vitrée (vous ne serez pas les seuls).

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Pour rencontrer la mode urbaine des adolescents, colorées est surprenantes, rendez-vous à la station suivante, Harajuku, et plus précisément dans la rue Takeshita. Ne soyez pas surpris de si vous croisez des Cosplayers, ces personnes qui se déguisent en personnages de films d’animation ou de jeux vidéo. En face de la station de métro vous pouvez également vous rendre dans le parc le plus animé de Tokyo, le Yoyogi Koen. Vous pouvez y trouver des sessions de DJ, des démonstrations d’arts martiaux, des artistes en représentation ou encore des chorégraphies de Rockabilly le dimanche après-midi. Plus au nord se situe le sanctuaire Meiji Jingu (gratuit) qui accueille des mariages si vous arrivez le bon jour.

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Symbole majeur du Japon, le Mont Fuji surgit de nulle part à 3 776 mètre (point culminant de l’archipel). Nous avions prévu de nous y rendre à la fin de notre séjour, malheureusement la météo nous a été défavorable et nous avons préféré rester sur Tokyo. Nous avons eu l’occasion de l’apercevoir depuis le train en direction de Kyoto.

Le Mont Fuji est entouré de plusieurs grands lacs, ce qui en fait un lieu d’excursion exceptionnel, les plus courageux s’attaqueront à son ascension. Nous concernant nous souhaitions nous rendre au lac Kawaguchi à la journée, accessible en bus en 1h45 depuis la gare routière de Shinjuku à Tokyo (départ toutes les 30 minutes). Nous avions ensuite envisagé de louer des vélos pour circuler autour du lac et profiter de nombreux points de vue sur la montagne avec son reflet dans l’eau. Tout près (35 minutes en bus) nous avions prévu de nous rendre à la Pagode Chureito (gratuite), un panorama emblématique du Japon. Mais nous n’avons rien vu de tout cela donc je ne peux vous en dire plus.

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Nikko

Nikko est un village niché dans des montagnes de faible altitude au nord de Tokyo, couvert de végétation, rythmé au son des ruisseaux. Nikko est un lieu particulièrement apaisant, pas surprenant d’apprendre que c’était le lieu de retraite spirituelle de l’empereur, comme en témoigne les nombreux temples.

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Nikko peut se faire à la journée au départ de la gare d’Ueno à Tokyo, comptez 2 heures de trajet en train pour vous y rendre. Prenez d’abord le Tohoku Shinkansen (l’équivalent du TGV) jusque Utsunomiya (45 min), puis la Nikko Line jusque Nikko (50 min). Il y a un départ quasiment toutes les heures. Le train est assez cher au Japon, si vous effectuez plusieurs trajets on vous recommande de souscrire au Japan Rail Pass, c’est un forfait illimité réservé aux touristes. Il doit être souscrit avant de partir au Japon, depuis la France. Le forfait 7 jours coûte un peu moins de 200€ par personne, il peut être rentabilisé avec un simple aller-retour Tokyo-Kyoto. Il donne accès à la majorité du réseau ferré, ainsi que certaines liaisons fluviales.

Arrivé à la gare de Nikko, prenez le bus qui relie la gare au parc de Nikko. Pas de chance pour nous, nous avons passé la journée sous une pluie torrentielle, mais voyons les choses du bon côté, nous étions sans doute moins nombreux et cela donnait un certain charme, mystique, aux lieux. L’accès à la majorité des temples est payant.

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Le parc de Nikko est séparé de la ville par une rivière, à l’époque le seul moyen d’y accéder était de traverser le très esthétique pont en bois Shinkyo, aussi appelé pont sacré, considéré comme l’un des trois plus beaux du Japon, il a été classé trésor national en 1944.

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Les lieux dégagent quelque chose de très spirituel, à commencer par le magnifique temple shintoïste Tosho-Gu, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, où la mousse verte recouvre les pierres ancestrales des lieux (400 ans d’histoire). Vous y découvrirez une superbe pagode à 5 niveaux, les trois singes de la sagesse, des bâtiments magnifiquement parés de rouge et d’or, le tout entouré de cèdres majestueux. Ce tient ici le mausolée du premier Shogun de l’ère d’Edo (Tokugawa Hidetada).

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Vous pouvez poursuivre à pied vers d’autre temples comme le Futarasan, le cœur spirituel shintoïste de la région, construit au VIIIe siècle avec la montagne derrière lui. Également à proximité le temple bouddhiste Taiyu-In, lui aussi abrite un tombeau, celui de Tokugawa Iemitsu (3e Shogun), il offre une visite au calme car un peu plus à l’écart des sites touristiques voisins.

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Nous sommes ensuite descendus vers la magnifique villa impérial Tomozawa. Construite en 1899, elle était la résidence d’été de trois Empereur successifs. Une architecture traditionnelle en bois accueillant 106 chambres, où l’on y découvre l’histoire des décorations intérieures (tapisseries, tatamis, techniques d’assemblage). Cette propriété se situe au cœur d’un superbe jardin japonais, invitant à la sérénité.

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Avant de regagner la gare de Nikko, nous avons fait un détour par l’Abysse de Kanmanga Fuchi, des gorges parcourues par un torrent en son lit, un cadre naturel à la fois inspirant et mystérieux, bordé par 74 statues en pierres, vêtues d’un bonnet rouge et d’un léger rictus aux lèvres, ce qui confère aux lieux un caractère très plaisant, en plus d’être très peu visité par les touristes, nous y sommes seuls pour notre plus grand plaisir. Un havre de paix.

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Kyoto

Si nous devions faire un choix entre Tokyo et Kyoto, sans hésitation ce serait Kyoto ! C’est une ville que l’on a trouvé beaucoup plus agréable, à taille plus humaine, moins électrisante, une population plus sereine, un urbanisme rempli de charme et les traditions culturelles y sont omniprésentes. On y voit très souvent des japonais se promener en kimono traditionnels, et même lorsque leurs connaissances religieuses sont limitées (on nous a expliqué que plusieurs japonais confondent des rituels bouddhistes et shintoïstes), ils sont attachés à perpétuer les traditions.

Pour se rendre à Kyoto, comptez environ 2h20 de trajet en Shinkansen au départ de la gare de Tokyo. Il y a un train toutes les 10 minutes environ, mais tous ne sont pas disponibles avec le JR Pass.

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Kyoto se parcoure à pied et en bus. Nous avons commencé par visiter le quartier traditionnel de Gion, où l’on trouve la mythique rue Hanami Koji qui nous projette dans un film (ou un manga). De très belles maisons traditionnelles en bois, décorées de lanternes, arborant discrètement des écriteaux sur des planches en bois, chacun représentant une Geisha en formation dans la maison. On voit beaucoup de femmes en tenues traditionnelles dans ce quartier, mais ce ne sont pas des Geishas, il est très rare d’en voir car elles fuient les touristes dans la mesure du possible et ceux-ci sont en grand nombre dans ce quartier (c’est le point faible des lieux, et on en fait partie).

Pour espérer en voir il faut se promener aux alentours des 18 heures, heure à laquelle les Geishas sortent des maisons de thé. J’ai eu la chance d’en voir une de face qui sortait d’une maison juste devant moi, en à peine quelques secondes elle était monté dans une voiture aux vitres teintées, on mesure alors au combien elles se veulent discrètes. Si vous souhaitez voir un spectacle de Geishas, rendez-vous au théatre Gion Corner (sur réservation).

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Vous pouvez découvrir d’autres lieux à pied depuis la rue Hanami Koji, notamment une jolie promenade au bord de l’eau, bordé d’arbres et de constructions pleines de charme : Shirakawa-Minami. Les japonais aiment s’y rendre en tenues traditionnelles, c'est particulièrement photogénique, le cadre est magnifique !

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Également à proximité, le parc joliment paysagé qui accueille le temple Yasaka (gratuit), ce dernier méritant d’être exploré aussi de nuit avec toutes ses lanternes qui nous écartent de l’obscurité. Nous avons adoré ce parc plein de vie où les Kyotoïtes se retrouvent pour se détendre et s’amuser. Il y a ici comme un air de guinguette avec des lumières suspendues dans les arbres, de la street food à profusion dans les allées aux odeurs plus alléchantes les unes que les autres, et du mobilier éphémère installé pour s’installer sous les cerisiers. Cette belle ambiance est peut-être le fait du Hanami, cette coutume japonaise de fêter les cerisiers en fleur, symbole d’arrivée du printemps, prétexte à pique-niquer, discuter et chanter entre amis.

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C’est aussi dans ce quartier, plus précisément à Pontocho, que nous avons eu notre meilleure expérience de restaurant, un cadre traditionnel, apaisant, au-dessus de la rivière, nous sommes assis à même le tatamis, pieds nus, une serveuse au petits soins, en tenue traditionnelle, servant plusieurs spécialités dans des paniers traditionnels que nous avons beaucoup appréciés. Cela n’a pas toujours été le cas, cela a souvent surpris notre entourage mais la restauration nous a déçu à plusieurs reprises au Japon, nous vous conseillons globalement la street food que nous avons largement préféré aux spécialités japonaises en restaurant.

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Au sud de Kyoto se trouve le fameux Fushimi-Inari (gratuit), ce sanctuaire connu pour ses innombrables Toriis (portes rouges) traçant un tunnel à travers la forêt sur la colline où le temple est construit. On y accède par le train (Nara Line) en 5 minutes.

 

Chaque Torii est financé et entretenu par un particulier ou une entreprise japonaise (inscription que l’on peut voir sur chaque porte), ce sanctuaire étant dédié à la déesse Kami Inari, la protectrice des céréales et plus particulièrement du riz, elle représente donc l’abondance et la richesse.

 

Si vous avez déjà vu ce lieu en photo, la réalité un peu moins photogénique car très touristique, autant vous dire qu’il faudra vous lever très tôt pour espérer avoir une photo seul dans ce décor mythique. Pour éviter la foule et apprécier les lieux il faut entamer l’ascension du sanctuaire, au bout de 15 minutes la foule a bien diminué. La visite complète peut prendre 2 à 3 heures et le cadre y est apaisant, nous avons apprécié.

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De retour à Kyoto, nous avons fait l’expérience d’une cérémonie du thé dans une superbe maison traditionnelle particulièrement bien conservée (Tea Room Juan près de la gare). Nous avons découvert les étapes de préparation du thé avant de nous y essayer à notre tour. Le seul point noir nous concernant, c’est que nous avons préparé du thé matcha, que l’on reconnait par sa couleur verte quasi fluo, celui qu’on trouve partout au Japon, et… bah nous on n’aime pas. Mais cette cérémonie était très instructive et on recommande les lieux. Pensez à réserver en avance sur leur site Internet (lien à la fin de la page).

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Kyoto regorge de nombreux temples ancestraux, des trésors nationaux. Je vous ai déjà parlé de Yasaka et de Fushimi, 2 autres temples/sanctuaires méritent le détour : Kiyomizu et Kinkaku-ji.

 

Le Kiyomizu-dera situé à l’Est de la ville est accessible en bus et 10 minutes de marche, il est ouvert tous les jours de 6h à 18h, et une nocturne de 18h30 à 20h30. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, construit à flanc de montagne son panorama est spectaculaire avec une plateforme soutenue par d’imposants poteaux de bois à 13 mètres au-dessus du sol. Sa construction en bois est imposante et s’intègre parfaitement au paysage, notamment à deux périodes, celle de la floraison des cerisiers et celle de l’automne avec les érables au feuillage rouge.

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Le Kinkaku-ji, aussi appelé le temple au pavillon d’or, situé au nord de la ville, également accessible en bus et 5 minutes de marche, il est ouvert tous les jours de 9h à 17h. Également classé au patrimoine mondial de l’Unesco il est reconnaissable par ses magnifiques façades recouvertes à la feuille d’or, c’est l’un des temples les plus emblématiques du Japon. De fait, la fréquentation touristique y est très (trop) élevée. On y va, au milieu de la foule, pour prendre la photo et repartir.

 

C’est le seul endroit où nous avons trouvé les Japonais peu agréables, comme une forme de stress collectif lié à l’affluence. La photo est « Instagrammable », l’envers du décor l’est beaucoup moins (comme beaucoup de photos Insta me direz-vous ;-). La photo de ce temple reste néanmoins gravée dans nos mémoires, par sa beauté avec son reflet dans l’eau et son magnifique cadre zen.

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Pour finir notre visite de Kyoto, direction l’Ouest de la ville dans le quartier nature de la ville : Arashiyama. Lieu de promenade verdoyant, traversé par 2 grandes rivières et comme partout disposant de temples anciens.

 

Ce quartier est connu pour sa bambouseraie particulièrement photogénique. Dénommée à tort « forêt de bambous », nous avons été un peu déçu de constater que cela ressemble plus à un bosquet qu’à une forêt avec une allée principale concentrant tous les touristes. Vous l’aurez compris la photo donne envie mais l’expérience n’est pas folle, surtout si à s'attend à plus grand.

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Heureusement, ce n’est pas la seule chose à faire à Arashiyama ! Nous avons apprécié de traverser la rivière pour grimper sur la montagne Iwatayama (20 minutes d’ascension facile) pour profiter d’un superbe panorama sur la ville.

 

Ce lieu est aussi l’habitat d’une colonie de singes sauvages qu’il est primordial de respecter, pour notre propre intégrité physique. Les panneaux durant l’ascension sont assez explicites, les dessins illustrant des singes avec des gants de boxe si on les regarde dans les yeux ou si on se met à leur hauteur pour les photographier. On a par contre la possibilité d’être en cage pour les observer et même leur donner à manger. J’aime bien ce concept que nous soyons en cage pour approcher les animaux, et non l’inverse. Bref, ces singes ont choisi un haut lieu de villégiature, au-dessus de l’agitation urbaine.

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Nara

Ancienne capitale du Japon, accessible en train en une heure depuis Kyoto, Nara recense de nombreux monuments historiques inscrits au patrimoine mondial de l’humanité. De nombreux temples sont réuni au sein de l’immense et magnifique parc de Nara, accessible à pied depuis la gare. Une excursion la journée depuis Kyoto très agréable, on marche, beaucoup, mais on prend le temps qu’il faut et on s’arrête régulièrement car partout est propice à la contemplation.

Première surprise, ce parc est habité par de 1300 daims (des cerfs shika) se promenant librement dans le parc. Véritable mascotte des lieux puisqu’ils se sont familiarisés avec les visiteurs bipèdes que nous sommes et ne sont absolument pas craintifs, on peut même les nourrir avec des galettes respectant leur alimentation vendue un peu partout dans le parc. En se débrouillant bien ils sont même bon public pour un selfie ;-) S’ils sont de nature pacifiste, attention néanmoins si vous acheter de la nourriture qui leur est dédié, ils peuvent se montrer très insistants pour en obtenir, jusqu’à mordre… ce n’est pas douloureux, mais ça surprend !!

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Ce magnifique parc de Nara compte de véritables joyaux architecturaux, à commencer par le Todai-ji connu pour être la plus grande construction en bois du monde malgré que sa taille actuelle soit plus petite que la taille originelle. Sa dernière reconstruction remonte à 1692 suite à un incendie. Ouvert tous les jours de 7h30 à 17h30, on y accède par un immense Tori (porte en bois) qui ne passe pas inaperçu, pour découvrir au sein du temple une majestueuse statue de bronze de Bouddha assis s’élevant à 18 mètres de haut et pesant 250 tonnes.

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Autre temple remarquable, le Kasuga-taisha, le sanctuaire shintoïste aux lanternes de Nara. Il faut marcher pour se rendre à ce temple, et la promenade à elle seule mérite le détour car elle nous projette dans un décor saisissant, à l’orée d’une forêt primaire où les lanternes en pierre gagnées par la mousse verte nous montrent le chemin. En arrivant, on découvre de magnifiques bâtiments rouge vermillon, habillées de milliers de lanternes suspendues en bronzes. Les lieux invitent à la sérénité et on y fait une pause reposante et inspirante.

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Avant de quitter Nara, nous nous sommes arrêté en chemin entre le parc et la gare au Nara Visitor Center & Inn qui est centre touristique offrant différentes activité gratuites. Lieu probablement peu connu, nous y étions seul et avons pu faire un essayage des kimonos traditionnels dont on a pu mesurer toute le raffinement du travail des tisserands, mais aussi de la complexité de composition et d’habillage respectant un ordre bien particulier y compris dans le pliage des tissus. On goute ici à la finesse des traditions japonaises.

Avant de partir on nous propose de nous initier à l’Origami, un autre art japonais très technique. Avec l’aide de notre hôtesse d'accueil, nous avons réussi à réaliser de magnifiques cerfs shika après avoir choisi nos papiers. On est assez fier de ces réalisations qui malheureusement n’ont pas bien résisté au voyage retour en France.

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Miyajima

Au départ de Kyoto, nous avons pris un Shinkansen à destination de Hiroshima, 1h45 de trajet vers l’Ouest pour se rendre dans cette ville marquée par un fait historique majeur et tragique qui mérite que l’on s’y arrête avant de poursuivre notre route vers l’ile de Miyajima.

La visite de Hiroshima peut se faire à pied pour découvrir les points marquants liés à la bombe nucléaire qui a frappé le pays en août 1945. Le dôme de Genbaku est l’un des seuls vestiges restés debout à proximité de l’épicentre de l’explosion, en raison de sa structure métallique. Il n’en est pas moins amoché et témoigne de la violence de la déflagration.

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Pourtant, nous sommes à mille lieues d’imaginer ce qu’on vécut les habitant d’Hiroshima, et pour s’en rendre compte on recommande vivement la visite du musée de la paix dont le coût est insignifiant. Nous ne sommes pas des passionnés de musées, mais celui-là il faut le faire… Ici, on prend la mesure de l’enfer qu’ont vécu les habitants de la ville et l’horreur que cela a engendré, pas seulement le temps d’un instant, mais sur la durée.

Une histoire violente

 

L’explosion à tout détruit sur un rayon de plusieurs kilomètres, avec une violence inouïe, on peut voir des portes blindées pliées alors qu’elles étaient à 2 km de l’épicentre. Les survivants à l’explosion ont repris leurs esprits sur un terrain brûlant les précipitants tous vers les fleuves, avec des morceaux de verre transperçant leur peau, pour ce qu’il en reste puisqu’une bonne partie tombe en lambeau à cause des radiations, comme de la cire qui fond sous les flammes.

 

Les jours suivants furent marqués par des pluies acides infligeant de nouvelles souffrances aux survivants ne disposant pas de toits pour s’abriter. Quelques semaines plus tard, ce sont des malformations qui apparaissent liées aux projectiles dont ils ont été la cible, dans les yeux, sous les ongles, etc. Pour continuer, les années qui suivirent furent ponctuées de maladies graves, de cancers et de malformations, y compris chez les nouveaux nés. Un enfer.

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Passé cette découverte choquante, mais instructive, nous reprenons le train vers Miyajimaguchi station pour y prendre le ferry pour une traversée de 15 minutes. Le train et le ferry sont compris dans le JR Pass.

 

Nous débarquons sur une ile sanctuaire dont on apprend qu’elle est jumelée avec le Mont-Saint-Michel, et on comprend pourquoi : deux iles sanctuaires qui vivent au rythme des marées.

Miyajima est très peu urbanisée, quelques commerces, restaurants et auberges traditionnelles (ryokan), des temples somptueux et une nature luxuriante. Nous avons passé une nuit sur l’île, l’occasion de découvrir le charme des Ryokan, ces auberges traditionnelles faites de bois, de murs en papier, de sols en tatamis et de confortables futons pour dormir dans une pièce épurée avec une vue sur la mer. Un plaisir !

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Miyajima est une carte postale bien connue à travers le monde pour son immense Tori rouge flottant sur l’eau. Le rouge est dans la tradition shintoïste une couleur écartant les démons, ces portes offrent donc l’entrée dans un espace bienveillant. Comme au Mont-Saint-Michel, ce tori est accessible à pied à marée basse, nous n’y sommes pas allés, il faisait nuit quand l’occasion s’est présenté. Les cerfs shika sont également présents sur cette île, comme à Nara.

Ce fameux tori flottant est un élément du sanctuaire Ituskushima, un ensemble architectural magnifique sur pilotis, les pieds dans l’eau à marée haute, offrant un décor hors du commun et particulièrement paisible ou résonne encore les chants des religieux présents en ces lieux.

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Un peu plus loin le temple Daisho-in (gratuit) offre lui aussi une ambiance particulière, empreint de beaucoup de spiritualité, décoré d’une multitude de statuettes, parfois vêtues d’un bonnet. On y trouve également un immense Gong que l’on peut faire résonner, comme de grands enfants ;-).

En chemin, on en profite pour découvrir la spécialité culinaire de l’île à travers des vitrines d’artisans réalisant le Momiji-manju, un gâteau à la pâte de feuille d’érable, fourré de différents parfums… Mmmh.

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On s’engage ensuite dans le parc Momijidani pour entamer l’ascension du Mont Misen. Un téléphérique permet d’épargner 1h de marche, offrant un superbe panorama sur l’île, mais il faudra marcher quand même pour atteindre son sommet à 535 mètres d’altitude. Cette randonnée n’est pas très difficile et offre un cadre très agréable au cœur d’une superbe végétation et longeant d’immense bloc de granit à l’approche de l’arrivée où nous attendent des statuettes plutôt rigolotes :-).

 

La vue est spectaculaire, offrant un panorama sur la mer intérieure de Seto et sur Hiroshima.

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Le Japon nous aura envouté par ses paysages, sa richesse culturelle et la qualité d’accueil des japonais. Il y a beaucoup d’autres choses à y découvrir, notamment les Alpes Japonaises que j’aurai adoré voir avec ses villages traditionnels.

 

Gwladys n’a que moyennement profité de son séjour car c’était le premier voyage au long cours en étant éloignée de Jade alors âgée de 2 ans, mais aujourd’hui elle exprime une envie d’y retourner ;-)

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