page rédigée par Philippe
On entend souvent dire que la Polynésie c’est un peu le paradis, j’ai toujours trouvé cela surfait… maintenant qu’on l’a quitté, je dois avouer qu’il y a quelque chose de spécial là-bas ;-).
Les paysages sont magnifiques (plages, montagnes, lagons, cascades), la vie est tranquille, les polynésiens sont accueillants et on y mange bien.
La seule ombre au tableau : le coût de la vie… serait-ce le prix à payer pour s’approcher de ce que serait le paradis ? Nous avons passé la grande partie de notre séjour à Moorea, et passé quelques jours à Tahiti. La Polynésie française est un gros coup de cœur pour toute la famille !!
Découvrez notre itinéraire en Polynésie française sur la carte interactive Polarsteps de notre tour du monde.
Infos pratiques
Ia Ora Na
Langues
Français, Tahitien
Monnaie
Franc pacifique
Fuseau
- 11 heures
Taille
300 000 habitants
Après 8h45 de vol au départ de San Francisco, nous atterrissons en fin de journée à Papeete (prononcer papé-é-té), capitale de la Polynésie française, située sur l’île de Tahiti. Mais c’est où ce petit bout du monde ?
Pour commencer, la Polynésie française fait partie du triangle polynésien réunissant plusieurs pays autour d’une culture commune, même si chacun a ses particularités. Ce triangle s’étend de Hawaï au nord, à l’île de Pâques à l’est et jusque la Nouvelle Zélande à l’Ouest.
La Polynésie française, au centre du triangle polynésien, comprend plus de 100 îles réunies en cinq archipels s’étendant sur une surface équivalente à celle de l’Europe : Australes, Gambier, Marquises, Société et Tuamotu. Tahiti est la plus grande île, et la plus peuplée, elle est située au sein de l’archipel de la Société où l’on y trouve également les îles de Moorea, Raiatea, Tahaa, Bora-Bora, Maupiti, Huahine et d’autres moins connues.
Ce sont des îles volcaniques entourées par une barrière de corail formant un lagon. Cela est dû à l’affaissement du volcan au fil des millions d'années, le corail restant quant à lui à la surface. Vous comprendrez alors que les atolls sont quant à eux d’anciens volcans pour lesquels la montagne est passée en dessous du niveau de la mer, il ne reste donc plus que la barrière de corail à la surface de l’eau.
La Polynésie française est un territoire d'outre-mer où l’on parle le français et le tahitien. La monnaie employée est le franc pacifique (XPF). Ici le soleil se lève et se couche tôt. Côté fuseau horaire, ce territoire fait partie des derniers dans une journée, avec 11 ou 12 heures de retard par rapport à l’heure de Paris. Et lorsque l’on s’envole pour la Nouvelle-Zélande on se retrouve au lendemain en à peine 5 heures de vol.
Comme indiqué plus haut, la vie est assez chère, c’est la raison pour laquelle nous ne sommes resté que 2 semaines durant notre tour du monde (budget contraint) et que nous avons fait le choix de ne pas courir après les îles. Le pass Inter-îles (permettant de voyager d’île en île dans l’archipel de la Société) nous coûtait 350€ par personne, nous avons donc fait le choix de poser nos sacs à dos à Moorea et prendre le temps de nous installer et de tisser des liens avec les polynésiens sur place. Aucun regret, si cela était à refaire on le referait, même si les autres îles nous font de l’œil (Huahine, Maupiti notamment), nous avons apprécié notre formule. L’idéal serait donc de rester plus longtemps, avec un budget adéquat.
Moorea
Nous avons jeté notre dévolu sur l’île de Moorea pour profiter de la Polynésie française pour deux raisons : la première est que c’est un concentré de ce que propose l’archipel de la Société, enfin c’est ce que l’on nous a rapporté, on y trouve de superbes paysages, un très beau lagon, une vie culturelle. La seconde est que Moorea est facilement accessible par bateau depuis Tahiti, avec plusieurs traversées par jour.
Arrivé à l’embarcadère de Moorea, on prend un taxi pour nous rendre à l’ouest de l’île, dans notre petit coin de paradis : le Fare Club.
Pour la petite histoire, ici était implanté l’un des plus beaux Club Med au monde, il faut admettre qu’ils ont le talent pour choisir leurs implantations. Le resort a fermé en 2004 et laissé à l’abandon, puis divisé en parcelles vendues à des locaux. Louise et Francis vivent sur l'une des parcelles dont ils sont locataires, et pour rentabiliser leur location ils ont décidé d’y développer de l’accueil touristique. Ils restaurent et entretiennent 8 bungalows de l’époque du Club Med autour d’un bâtiment de fortune faisant office de cuisine commune.
On adore l’ambiance, nos hôtes sont simples, authentiques, chaleureux et très attentifs à notre bien-être. Les bungalows sont dans leurs jus mais font très bien l’affaire, au cœur d’une végétation luxuriante et surtout au bord de l’eau turquoise offrant des couchers de soleils incroyables chaque soir. Dans les environs, on trouve à pied une boulangerie, deux épiceries, deux restaurants, un loueur de voiture. Bref, il y a tout ce qu’il faut pour passer un séjour de rêve !!
Le lagon du nord-ouest de l’île, là où nous séjournons, est incroyable. Les nuances de bleu sont nombreuses, tranchant avec le vert luxuriant de l’île. En face, deux motus (petites îles) et entre les deux un chenal bordé de coraux. La petite plage et le ponton de l’ancien Club Med semble nous être réservée, avec un sable blanc et fin, une eau à 30°C et une clarté incroyable de l’eau.
Le matin, avant de prendre le petit déjeuner, ou le soir au coucher de soleil, on prend nos masques et tubas pour s’émerveiller en snorkeling, d’abord des poissons clown et plein d’autres poissons, puis des raies pastenagues qui viennent à notre rencontre pour chercher à manger. Le clou du spectacle, des tortues vertes de grande taille qui ont élues domicile ici. C’est un vrai régal !! J’ai même eu la chance d’observer assez longtemps une raie léopard qui nageait à 6 ou 7 mètres en dessous de moi.
On y croise également nos premiers requins à pointe noire, furtivement. On sait qu’ils sont inoffensifs, c’est donc avec enthousiasme qu’on alerte les filles dans l’eau lorsque l’on voit approcher un aileron, pas pour fuir, mais pour les voir. Une situation hallucinante quand on y pense, et oui nous sommes des générations
« dent de la mer », notre imaginaire ne colle pas à la réalité que nous vivons.
Une journée nous avons loué un canoë kayak familial à un amis de Louise et Francis, on embarque les pique-nique, le matériel de snorkeling (ne jamais partir sans ;-), pour nous rendre sur les motus en face. Le kayak semble voler au-dessus de l’eau turquoise, une couleur dont on ne se lasse pas, et Zoé (qui ne met pas la tête sous l’eau) aura la chance d’observer de près sa première tortue verte, elle a pris sa respiration près de nous puis est passée avec grâce sous notre canoë.
Les motus sont privés, mais il y a des zones pour accoster, notamment près du Coco Beach, un restaurant très prisé et onéreux où il est recommandé de réserver une semaine à l’avance. On est arrivé à 11h30, il y a un peu de place pour prendre un verre et une glace ;-).
Puis on repart sur l’eau pour pique-niquer à l’est du motu, on se retrouve seul au monde, avec un banc de sable immense où l'on a pied jusqu'à au moins 50 mètres du rivage... Le temps s’arrête.
Chaque matin, on partage notre petit déjeuner avec d’autres familles qui séjournent également au Fare Club, bien souvent des familles en tour du monde. Des moments d’échanges que l’on adore, avec de longues discussions sur nos voyages respectifs et le partage de valeurs communes. Les filles quant à elles sont ravies de trouver des enfants de leurs âges qui parlent français. On passera également de longues soirées à discuter avec nos hôtes et leur ami Harold, des moments précieux qui auront grandement participé à rendre notre séjour authentique.
C’est à l’issue de ces discussions que nous avons eu l’opportunité de partir en mer avec Jimmy et une autre famille du Fare Club, une journée exceptionnelle ! On part aux aurores (avant les bateaux touristiques), on navigue dans le lagon jusqu’une première passe à l’ouest pour atteindre la pleine mer d’un bleu profond. Nous sommes seuls, pas un bateau à l’horizon et déjà le spectacle est magnifique, on voit les montagnes abruptes de Moorea avec du recul, ce vert luxuriant qui tranche avec les deux nuances de bleu (foncé et turquoise) et l’embrun des vagues qui se cassent sur le récif. Jimmy ralentit sa vitesse et très rapidement, une horde de dauphins viennent encercler le bateau. La magie opère. Durant 30 minutes, nous avons pu observer des dizaines de dauphins jouer, passer sous le bateau, faire des vrilles et saltos. Nous avions déjà eu l’occasion de rencontrer les dauphins à Bali, et même nager avec à Maurice, là on reste à bord mais c’est tellement mieux car nous sommes seuls avec eux, on se sent privilégié, en communion avec ces animaux si fascinants.
On remet les gaz pour atteindre une seconde passe au sud-ouest où l’on peut observer les surfeurs sur les vagues du récif, puis Jimmy jette l’ancre au milieu du lagon. Nous sommes seuls au milieu d’un paysage idyllique. On plonge du bateau, on fait du snorkeling pour observer les poissons autour des patates (terme utilisé pour désigner les boules de corail). On prend quelques boissons à bord, et on se rejette dans l’eau à 30°C.
Sur le chemin du retour, on fait un petit détour par un banc de sable situé au nord-ouest, en face de la plage des tipanniers. Il y a d’autres bateaux et des scooters des mers, pas de doute c’est un spot touristique. Jimmy jette l’ancre un peu à l’écart, on a à peine pied et il y a beaucoup de courant. Mais je voulais absolument m’arrêter ici, pour nager avec les requins !
Ce sont des requins à pointe noire, certes inoffensifs mais mesurant quand même entre 1,50m et 2m. Nous sommes à l’écart de la foule, on en voit moins mais quel kif pour moi que de nager seul à leurs côtés, ce sont de très beaux animaux, avec beaucoup d’élégance. Jade apprécie de nager avec eux, mais à distance, Gwladys se jette également à l’eau, ainsi que Zoé qui barbotte avec Jimmy qui gère mieux le courant que nous. On croise ici également de nombreuses raies pastenagues.
Jimmy nous explique qu’à l’époque de son grand-père les pêcheurs rentraient par la passe juste à côté et avaient pris l’habitude de vider les poissons sur ce banc de sable, ce qui attirait les requins, depuis ils ont élu domicile.
De retour sur l’île, Jimmy nous offre un repas traditionnel de la Polynésie : le poisson cru au lait de coco, quel délice !! Le poisson est frais mais surtout le lait de coco que l’on trouve ici n’a rien à voir avec celui que l’on trouve en France puisqu’il est préparé avec des noix de coco fraiche. La méthode : extraire la chaire de coco fraichement coupée, la mettre en morceau dans un filet puis l’écraser pour laisser en sortir le lait. Et voilà.
Globalement, on mange très bien en Polynésie française, les plats sont bien cuisinés, le mélange des saveurs est subtilement travaillé. On nous avait beaucoup parlé des grandes quantités servies, notamment dans les roulottes mais il n’y en avait pas beaucoup là où nous séjournions, il y en a plus sur l’île de Tahiti. On en a quand même fait une au nord de l’île qui proposait des barbecues sur la plage, un régal pour pas cher (pour la Polynésie ;-)
Nous avons fait une soirée culturelle au Tiki Village, un lieu bien connu sur Moorea pour voir un spectacle de danses traditionnelles tahitiennes. On savait que c’était touristiques, ça l’est, mais leur spectacle nous a été chaudement recommandé. Il est impératif de réserver en avance. Nous avons pris le spectacle et le diner, cela inclut le transport depuis l’hôtel. On se rend vite compte de la grosse organisation touristique : de nombreux bus font le tour de l’île pour ramasser les clients, on rentre par un magasin d’objets artisanaux, puis on nous sert un verre d’accueil avec un coucher de soleil incroyable avec ses nuances de couleur se reflétant sur une mer d’huile.
On commence par voir un premier spectacle expliquant tout ce que les polynésien peuvent faire avec la noix de coco, c’est intéressant. On est ensuite guidé vers l’ouverture du traditionnel four tahitien où le chef cuisine notre repas, puis on se rend en salle de restauration pour déguster à volonté un buffet froid et chaud très varié et très copieux. On s’est régalé. Puis vient l’heure du spectacle, et il faut admettre qu’on en a pris plein les yeux : les danses, les musiques, les rites traditionnels, les costumes, tout est bien orchestré pour passer un bon moment. Nous on a passé une très belle soirée !!
On parle beaucoup du bleu du lagon, mais que dire du vert de l’île ! Ces montagnes abruptes, semblant infranchissables sont vêtues d’une végétation particulièrement luxuriante. Partout où l’on va, on côtoie les arbres et sur ces derniers il est courant d’y voir pousser tout un écosystème de végétaux, jusqu’à 3 ou 4 espèces poussant directement sur l’arbre. La forêt semble impénétrable. Les animaux y sont peu nombreux, en dehors d’une espèce : les coqs et poules se promenant librement sur l’île. Ils sont tellement nombreux que les coqs ne se battent pas lorsqu’ils sont en présence d’un autre mâle, tant mieux, ils sont très beau avec leur plumage nacré et coloré.
Pour visiter l’île vous pouvez faire appel à un guide pour une excursion à la journée ou à la demi-journée, ils ne sont pas nombreux les locaux sauront vous transmettre les coordonnées. Vous pouvez aussi louer une voiture à la journée mais certaines routes (pistes) ne seront pas accessibles dans le centre de l’île, mais cela permet de circuler librement et de s’arrêter manger dans une roulotte au bord de l’eau, par exemple au Snack Mahana avec ses excellents grillades ;-)
Globalement la circulation se fait autour de l’île et les centres d’intérêts touristiques sont plutôt sur la côte nord. On y trouve les plages publiques de Ta’ahiamanu et des tipaniers (sans intérêt pour nous étant donné notre accès à la plage au Fare Club), l’écomusée Te Fare Natura, l’usine de jus d’ananas Rotui ou encore la randonnée vers la montagne magique. Cette dernière est relativement accessible à tous et offre un joli panorama sur le lagon et la baie d’Opunohu. L’est de l’île offre quant à elle une jolie vue sur l’île de Tahiti.
Il est intéressant de se rendre au belvédère au centre de l’île, accessible en voiture, il offre un beau panorama sur les deux baies au nord avec la montagne en leur centre, mais aussi sur la chaine de montagnes imposante dans notre dos.
(Attention, les photos ci-dessous ont été prises avec un drone, elles ne reflètent pas le panorama vu depuis le sol)
Tahiti
Tahiti est l’île la plus peuplée de la Polynésie française, et c’est ici que la majorité des voyageurs atterrissent. Nous avons souhaité y consacrer quelques jours à la découverte de ses paysages et de sa culture. On se pose dans un logement dans les hauteurs de Papeete offrant de superbes couchers de soleil avec Moorea à l’horizon.
On commencera par visiter la capitale à pied, notamment son marché le matin où l’on trouve beaucoup de produits frais, mais également des plats polynésiens, des desserts faits maison qui éveilleront la curiosité de nos papilles. On déambule dans le jardin de Paofai en bord de mer, offrant certes une vue sur le port, mais aussi une très jolie vue sur l’île de Moorea.
Tahiti sera également l’étape durant notre tour du monde où l’on pourra se rendre au Cinéma avec les enfants, c’est très sympa de retrouver des petits cinémas, relativement intimistes et où l’on fait la queue dans la rue avant d’entrer directement dans la salle.
Les jours suivants on loue une voiture pour faire le tour de l’île. On commence par la côte nord, la plus sauvage. Première étape à la plage de la Pointe Vénus, une plage de sable noir qui tranche avec les cocotiers verts. La mer est agitée et le vent souffle quand on s’y rend. On peut stationner gratuitement, une étape sympa pour une pause pique-nique, avec en toile de fond le phare de la Pointe construit par James Cook en 1770, un emblème de l’île.
On poursuit notre route, là où il y a moins d’urbanisme, avec d’un côté la mer et de l’autre des falaises noires. La couleur de l’eau est très sombre, s’approchant du noir, et les vagues se brisant sur les rochers n’invitent pas à se baigner. On roule jusqu’au Trou du souffleur, un lieu étonnant et rigolo à faire avec les enfants. Les vagues s’engouffrent dans des trous dans la falaise dont l’issue est en surface d’où surgit soit des projections d’eau, soit un vent invisible mais redoutable (tenez bien vos chapeaux ;-).
Tout près on se rend à la cascade de Faarumai. L’entrée est gratuite et le parking est à 5 minutes à pied de la première cascade qui offre déjà un magnifique spectacle !! On marche au cœur de la végétation en longeant une petite rivière, jusqu’à arriver face à une immense falaise noire, bordée de verdure, et en son centre un trait blanc, c’est l’eau qui s’écoule du haut de la falaise et s’écrase dans un petit bassin 80 mètres plus bas. Avec le drone on aperçoit que la cascade s’écoule en cascade avant la grande chute, j’ai dû monter à plus de 100 mètres d’altitude pour en voir le haut et les vues plongeante sont très impressionnantes. Nous étions quasiment seuls sur place, avec un peu de chance car en repartant un bus de touristes arrivait.
Pour un instant de plage sauvage, avec sable noire, bordée de cocotiers verts, poursuivez 3 km plus loin pour gagner la plage de Tiarei. Avec le vent qui soufflait on ne s’y est pas arrêté mais par temps calme cela aurait été avec grand plaisir.
On descend sur la seconde partie de l’île de Tahiti, les paysages montagneux sont très jolis. On commence à trouver un peu plus d’urbanisme. A quelques mois des J.O. de Paris, on décide de pousser jusqu’au spot de surf et la fameuse vague de Teahupoo. Malheureusement on est en fin d’après-midi et il n’y a quasiment plus d’activité. Par ailleurs le site n’était pas accessible car en travaux et la fameuse vague est assez éloignée du rivage. On ne verra donc rien. Si on s’était mieux renseigné on aurait passé notre chemin car il faut compter 1h30 de route pour rejoindre Papeete.
Tout près, le belvédère de Taravao semble offrir une vue magnifique sur le massif volcanique principal de l’île. On fera le trajet retour par la côte sud offrant de splendides vues avec le soleil couchant face à nous, visible derrière nos verres fumés et les fenêtres ouvertes !
Le lendemain on reprend la route à l’assaut du sud de la partie principale de l’île. La zone est clairement plus touristique avec des plages et leurs lagons (ce qu’il n’y a quasiment pas au nord et à l’est). On commence par rejoindre le très joli Jardin d'Eau de Vaipahi. Gratuit, c’est un jardin très joliment paysagé, offrant une belle variété de végétaux et de fleurs, des petites cascades et un plan d’eau. Un instant de détente, on s’y sent bien pour déambuler en famille.
On revient ensuite sur nos pas et on s’arrête au laboratoire de cosmétologie du Pacifique sud pour y composer notre propre huile de monoï, une expérience très sympa à faire en famille ! Rien d’extraordinaire, un petit local situé à gauche du portail de l’entrée présente les nombreux produits fabriqués à base de monoï par l’entreprise, que l’on peut acheter. Le vendeur nous indique les vertus des différentes essences que l’on peut mélanger à notre guise avec l’huile de monoï, certaines sont thérapeutiques, d’autres seulement olfactives. On fait notre choix avec les filles, on choisit notre flacon et c’est parti pour réaliser notre création. On est conquis par le résultat, c’est doux et ça sent bon, on le nommera Explor@4 ;-)
Sur le chemin du retour on passe près de la cascade de Maruavanaa mais on décide de continuer car on a faim. On s’arrête dans une roulotte dont on ne retrouve pas le nom malheureusement, un cadre extérieur chaleureux, une cuisine asiatique copieuse et qualitative pour pas très cher, et un accueil fort sympathique. On a adoré. C’était bon et on est reparti avec un doggy bag.
Puis on se rend au Marae Arahurahu situé sur la côte ouest, au cœur d’une vallée verdoyante. Les Marae sont des sites archéologiques de la culture religieuse ancestrale polynésienne, avant l’arrivée des européens. On y découvre des vestiges de bâtiments et des sculptures construites avec des pierres volcaniques. On plonge dans un passé qu’on aurait aimé découvrir plus en détail avec un guide.
Nous n’avons visité qu’une petite partie de ce que Tahiti peut proposer, mais nous pouvons attester que cette île a des choses à offrir et mérite, si vous en avez le temps, d’y consacrer quelques jours. Un tourisme nature, des paysages sauvages et majestueux en font une destination intéressante.
Ces 15 jours en Polynésie française nous ont marqué, un véritable coup de cœur. Quand nous sommes partis, on s’est rappelé combien nous étions bien là-bas ;-)
Si vous avez apprécié le récit de notre voyage en Polynésie française, si vous souhaitez partager votre expérience et des conseils, si vous rêvez d'y voyager, n'hésitez pas à nous en faire part ci-dessous, cela nous fera plaisir de vous lire. Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire ;-)